Ekilux est une société d’édition, située en Provence, dans le sud de la France. Créée par la volonté de Sebastien Sauze, le fils de Max Sauze, de relancer la production des luminaires en lames d’aluminium conçus à la fin des années 60.

Ces luminaires s’inscrivent désormais dans un mouvement design et contemporain. Telle une renaissance, ils assurent la transition entre une période novatrice, les 70, marquées par une richesse créative, et notre marché économique actuel caractérisé par la mondialisation.

Le nom EKILUX  se divise en deux « equi » « lux », qui signifie équilibre de la lumière. Car c’est cet équilibre, cette harmonie entre les formes, l’ajustement des proportions, les matières qui jouent sur l’aspect de surface, et au final le rendu lumineux qu’il faut apprivoiser. Chacun de ces 4 éléments a ses propres valeurs, caractéristiques et limites, puis interagit avec les autres.

Max Sauze est passé maitre dans l’art de jouer avec ces éléments. Depuis plus de 60 ans, il imagine, conçoit, crée toutes sortes de formes en multipliant les matériaux. Ces formes peuvent être libres de toutes références, de toutes connotations, pour être simplement ce qu’elles sont, c’est-à-dire belles et mystérieuses à regarder, en laissant l’observateur ouvert sur son imaginaire, ou bien liées à un sujet, phrase, expression, réflexion, jeu de mots, pour être sublimées ou, d’une manière plus ludique, tournées en dérision avec une touche de poésie. Telles des sculptures, les luminaires Max Sauze se doivent d’être aussi beaux éteints qu’éclairés.

Pour conserver cet état d’esprit, Sébastien Sauze a voulu concentrer son travail entre art et artisanat. Les valeurs s’appuient sur une relation avec la matière. À l’image d’un ébéniste qui caresse le bois, le métal se doit d’être maitrisé, il cache une invisible alchimie. Il a un passé.

Le savoir-faire est au centre de l’activité et détermine l’objet fini. Toutes les opérations sont réalisées à la main. De la matière première à la transformation en objet fini, les opérations se comptent par milliers pour les grands modèles. Chaque étape d’un luminaire nécessite du temps, beaucoup de temps, de l’espace et une dose de passion. Les soudures, en nombres importants, doivent être solides et souples à la fois. Réalisées à la bonne température, elles sont le fruit d’une longue expérience. Il faut tenir compte de nombreuses contraintes, particulièrement pour les traitements électrochimiques qui imposent leurs règles naturelles. L’outil mécanique est un compagnon, souvent conçu pour un besoin spécifique, il forme un couple homme-machine en perpétuelle quête d’amélioration. Les formes sont variées, évoluant dans une géométrie spatiale où l’évidence prend toute sa force.

Prenant exemple sur ce que la nature a façonné, par la logique du chemin le plus efficace, Sauze s’efforce d’en reproduire les méthodes. D’un désordre relatif renait une organisation, par la répétition, le tri, l’alignement. Une certaine beauté apparait, tel que nous la percevons dans notre culture.

Pour répondre aux besoins les plus variés de la clientèle, la gamme des luminaires s’étend de la petite lampe de chevet au lustre de 1 mètre diamètre, en passant par des lampes à poser sur table ou sol. L’offre en finition Aluminium couvre les aspects mat et brillant. D’une lumière vive par l’incolore « Argent », et le « Saumon », on peut choisir les brillants « Cuivre » et « Doré » pour une ambiance particulièrement chaleureuse. Cette offre permet de se placer au sein des intérieurs les plus variés, qu’ils soient contemporains ou anciens. C’est par cette identité sculpturale que les lumières « SAUZE » marquent leurs empreintes.

Max SAUZE

 

Artiste plasticien
Né en Algérie en 1933, il fait l’école des beaux-arts d’Alger (1953-56) puis l’école Camondo à Paris (1956-59). Début 1970, MAX SAUZE impose rapidement son propre style reconnaissable par l’assemblage de lamelles d’aluminium courbées sur des structures en fils d’acier.

MAX SAUZE, travaille sur la prolifération. À partir d’un module de base qui se multiplie, des constructions prennent corps imitant en cela le processus de la vie. Aller à l’essentiel, enlever le superflu, évider, se retrouver dans l’évidence, face à l’élémentaire. Il est aujourd’hui reconnu internationalement pour ses créations.

Débuts des  années 60, Max Sauze, de retour d’Alger, s’installe près d’Aix en Provence, à ÉGUILLES. Sa vie d’artiste continue, il doit reprendre ce qu’il a laissé de l’autre côté de la Méditerranée. À partir d’éléments d’aluminium, il élabore des formes géométriques, qui rapidement intègreront de l’éclairage. Dès 1968, la production connaît une créativité et une croissance fulgurante. Pionnier dans ce mode d’esthétique, l’entreprise « Max Sauze » se développe.

Les premiers salons apportent un succès commercial jusqu’à en être copiés. La mouvance des seventie’s s’approprie de nouvelles matières : plastiques et aciers s’introduisent dans les foyers modernes. C’est tout naturellement que l’aluminium fait son apparition. Habilement mise en forme, Max Sauze crée en quelques années toute une série de luminaires : Suspensions, appliques, lampes à poser. Certaines ressemblent plus à des sculptures qu’à des luminaires, elles prendront l’appellation de sculptures lumineuses. Particulièrement la « Cassiopée », créée pour le palais des congrès d’Aix en Provence en format géant, pour être ensuite déclinée en versions plus petites pour le marché privé.

« Orion », par sa forme intemporelle devient rapidement un best-seller.

La commercialisation s’étend en l’Europe, puis aux USA et Canada.
La fin des années 1970 avec l’apparition des lampes halogènes marque un tournant dans le luminaire. C’est la fin des lustres, suspensions et autres objets encombrant. On apprécie les petits spots, la discrétion, le rendement. Le marché du luminaire aluminium s’essouffle et disparaît remplacé par de la technologie.

Max Sauze se tourne alors vers d’autres créations.

Il reste sculpteur et artiste dans l’âme et continue son œuvre dans des réalisations innovantes et surprenantes, souvent à l’encontre des idées reçues (livres fermés…).
Son environnement direct se métamorphose selon sa vision. Son jardin prend corps et forme et devient un support actif des œuvres. Sculptures et végétal occupent l’espace en un subtil mélange, on ne sait qui était là avant l’autre.
Classé par le ministère de la culture comme « jardin remarquable », il est ouvert au public.

Mais l’histoire continue.
Aujourd’hui, nous rééditons certains modèles, ceux qui restent le plus représentatifs d’une époque. Et pour ne pas s’arrêter là, nous éprouvons l’envie d’avancer ; la sculpture est infinie. Nous créons de nouvelles formes, de nouveaux modèles, et faire partager au public actuel notre enthousiasme créatif demeure notre plus belle récompense.

Sébastien Sauze 2012